Le vol en montgolfière constitue une activité à offrir ou s’offrir, au moins une fois dans sa vie. Les sensations occasionnées par cette expérience sont uniques et valent vraiment le détour. D’autant que les malaises de type vertige ne sont pas du tout au menu, contre toute attente.
Une expérience tout en douceur
Voler ! Quel homme ne caresse pas le rêve de dompter cette capacité ? Les amateurs de sensations fortes se tournent volontiers vers des disciplines comme le saut en parachute, pour tenter cette expérience libératrice. Le vol en montgolfière se présente, quant à lui, comme une alternative raisonnable à ceux qui ont le cœur moins solide : moins mouvementée, mais tout aussi gratifiante. Les encadreurs de ce genre d’activité promettent une expérience pure où sérénité, calme et légèreté accompagnent la parenthèse de lévitation. Cette activité s’adresse aux personnes qui aiment se réaliser en prenant leur temps. Une fois la nacelle en osier lancée dans l’air – sans que le processus ne malmène aucun occupant – le vol en montgolfière est une longue suite de douces sensations. Les paysages défilent et les voyageurs n’ont qu’à apprécier le calme de cette expérience qui les propulse un peu hors du temps. Même le mouvement du vent n’est pas ressenti dans l’équipement porté par les masses d’air.
Sans vertige, vraiment ?
Et oui, il n’y a aucune face cachée à cette activité qui convient même aux plus fragiles. Aucun malaise à prévoir et surtout pas de vertige. La plupart des personnes pouvant tenir près d’une heure debout sont éligibles à une session de vol. Seules les femmes enceintes ne sont pas admises dans les nacelles. Dès 6 ans et sans âge limite, tous peuvent s’offrir cette parenthèse dans les airs sans aucun risque de tournis. L’explication en très simple, le vertige ne peut se produire que si le corps est en contact avec le sol. En l’absence d’anomalies pathologiques sur le système interne d’équilibration, ce genre de malaise présente, en fait, une explication assez simple. Il se produit, en hauteur, dans un contexte de discordance entre les informations arrivant au niveau des oreilles internes et celles enregistrées par la vision. Alors que le cerveau enregistre, par les sensations des pieds, que le corps tient sur quelque chose de ferme – un escabeau, un pont – les yeux transmettent l’information que ce dernier est dans le vide. D’où le malaise, sous forme de tournis. Cette discordance est absente en montgolfière, car le fond de la nacelle constitue un support mobile.
Le vol en pratique, comment dépasser la peur ?
En se rattachant à la logique de l’apparition des vertiges, l’on peut d’emblée se rassurer que le vol en montgolfière ne va pas être inconfortable. Inutile de vous passer un film catastrophe en tête, à la veille d’une session, tout va se passer dans la plus grande sérénité. Vous pouvez consulter, sur les pages des prestataires de vol, de nombreux témoignages qui abondent dans ce sens. La nacelle n’est pas soumise à des effets de balancement, car elle ne passe pas par des trous d’air. Les sessions ne sont d’ailleurs organisées que dans des conditions atmosphériques idéales et stables. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il ne faut pas s’étonner si certains vols sont annulés par beau temps. C’est que les vents du retour peuvent ne pas être favorables.
Le pilote est suffisamment aguerri pour connaître dans laquelle des nombreuses couches d’air disponibles il est le plus intéressant de placer la nacelle. Si cela peut vous rassurer, son habilitation est renouvelée très régulièrement, tous les 2 ans par les autorités de l’aviation civile. Pour vous aider à profiter au mieux du vol, calez bien votre estomac sans faire d’excès. N’oubliez pas que les éventuels maux de l’air ne proviennent que d’une hypoglycémie passagère. Ensuite, focalisez-vous sur quelque chose – les beaux paysages – pour déplacer toute appréhension récalcitrante. Aspirez l’air frais de l’atmosphère pour vous détendre et profitez de l’instant.
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